CULTE DU 15 SEPTEMBRE 2013 - prédication comprise

ORGUE

Salutation / louange

Dans le mouvement de la bonne nouvelle annoncée par Jésus de Nazareth, recevez maintenant la salutation de la part du Seigneur, et avec elle la grâce et la paix.
Amen.

Aujourd'hui culte particulier, culte de rentrée et un culte avec la présence de l'association Scribe-Paris. Née il y a 10 ans au sein de notre paroisse, cette association de jeunes gens monte et organise des pièces de théâtre et avec l'argent récolté finance des bourses d'étudiants en Arménie. Pourquoi Scribe ? Pour le culte de rentrée ? Parce que c'est bien pour une Eglise de connaître ses membres - et Scribe Paris en tant qu'association est membre,  parce qu'ils sont engagés,  parce qu'aussi, ces jeunes gens ont non seulement accepté de participer à ce culte mais aussi d'écrire un texte - pour une mini pièce de théâtre, sur le thème général du culte qui est  "perdu et retrouvé". Ils en feront la création après le dernier morceau d'orgue qui suivra un culte de 3/4 h environ. Pour vous dire que le temps ne sera plus long que d'habitude, afin que, chacun qui aurait oublié que le repas fraternel de rentrée se déroule aujourd'hui à la Maison fraternelle, puisse acheter, en dernier ressort, au monoprix d'en face quelques victuailles, sachant que tout le monde sera accueilli quand même.
Notre offrande aujourd'hui sera pour notre service d'entraide.

Et pour l'instant louons notre Dieu.


Nous louons notre Dieu.
Merci Seigneur de nous être approché de nous. Merci pour nos yeux et notre vie qui s'ouvre à réalité de ta belle présence.  Merci pour cette liberté d'être et de faire. Merci parce que tu ouvres devant nous, des chemins de justice.

Merci pour cette Eglise et sa rentrée. Merci pour toutes les bénédictions. AMEN.

250: 1, 2, 3









Repentance
C'est le moment de la repentance, et j'ai choisi ce texte de l'exode, qui est aussi un des textes du jour, un récit où Dieu lui-même, fulminant de colère, se repent, persuadé par Moïse.

Exode 32.7-14
7Le SEIGNEUR dit à Moïse : Va, descends ; car ton peuple, celui que tu as fait monter d’Egypte, s’est perverti. 8Ils se sont bien vite écartés de la voie que je leur avais prescrite ; ils se sont fait un taurillon de métal fondu, ils se sont prosternés devant lui, ils lui ont offert des sacrifices et ils ont dit : Voici tes dieux, Israël, ceux qui t’ont fait monter d’Egypte !
9Le SEIGNEUR dit à Moïse : Je vois que ce peuple est un peuple rétif. 10Maintenant, laisse-moi
faire : je vais me mettre en colère contre eux, je les exterminerai, et je ferai de toi une grande
nation.
11Moïse chercha à apaiser le SEIGNEUR, son Dieu ; il dit : SEIGNEUR, pourquoi te mettre en colère contre ton peuple, alors que tu l’as fait sortir d’Egypte par une grande puissance, par une main forte ? 12Pourquoi les Egyptiens diraient-ils : « C’est pour leur malheur qu’il les a fait sortir : c’est pour les tuer dans les montagnes et pour les exterminer, pour les faire disparaître de la terre ! » Reviens de ta colère ardente, renonce au mal que tu voulais faire à ton peuple ! 13Souviens-toi d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, tes serviteurs, auxquels tu as dit, en faisant un serment par toi-même : « Je multiplierai votre descendance comme les étoiles du ciel, je donnerai à votre descendance tout ce pays dont j’ai parlé, et ce sera son patrimoine pour toujours. » 14Alors le SEIGNEUR renonça au mal qu’il avait parlé de faire à son peuple.

Pour dire qu'a fortiori, si  un texte nous présente un Dieu capable de renconcer à certains projets, et de se repentir, de se convertir, nous pouvons être nous aussi capables de renconcer à emprunter certains chemins sur lesquels finalement aucune fatalité ne nous a demandé de marcher.
C'est avoir conscience de notre capacité insoupçonnée de changement qui permet de diminuer notre taux d'erreur et notre temps d'errance. Que Dieu nous vienne en aide.
AMEN


631.1






Pardon
Voici ce que déclare l'Éternel :
Je ne désire pas la mort du pécheur,
mais qu'il puisse changer et vivre


631 .2

Volonté de Dieu

Voici ce que Jésus-Christ nous donne comme chemin pour vivre et pour vivre heureux :
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,
de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence.
C'est là le premier et le grand principe,
et voici le second, qui lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
631.3


Illumination (...)
Lectures
1Tous les collecteurs des taxes et les pécheurs s’approchaient de lui pour l’entendre. 2Les pharisiens et les scribes maugréaient : Il accueille des pécheurs et il mange avec eux !
3Mais il leur dit cette parabole : 4Quel homme d’entre vous, s’il a cent moutons et qu’il en perde un, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celui qui est perdu, jusqu’à ce qu’il le retrouve ? 5Lorsqu’il l’a retrouvé, il le met sur ses épaules, tout joyeux, 6et, de retour chez lui, il appelle ses amis et ses voisins pour leur dire : « Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé mon mouton, qui était perdu ! » 7De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui change radicalement que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin d’un changement radical.

8Ou bien quelle femme, si elle a dix drachmes et qu’elle perde une drachme, n’allume une lampe, ne balaie la maison et ne cherche avec soin, jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? 9Lorsqu’elle l’a retrouvée, elle appelle chez elle ses amies et ses voisines et dit : « Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue ! » 10De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui change radicalement.


11Il dit encore : Un homme avait deux fils. 12Le plus jeune dit à son père : « Père, donne-moi la part de fortune qui doit me revenir. » Le père partagea son bien entre eux. 13Peu de jours après, le plus jeune fils convertit en argent tout ce qu’il avait et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en vivant dans la débauche. 14Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à manquer de tout. 15Il se mit au service d’un des citoyens de ce pays, qui l’envoya dans ses champs pour y faire paître les cochons. 16Il aurait bien désiré se rassasier des caroubes que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. 17Rentré en lui-même, il se dit : « Combien d’employés, chez mon père, ont du pain de reste, alors que moi, ici, je meurs de faim ? 18Je vais partir, j’irai chez mon père et je lui dirai : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi ; 19je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes employés.” » 20Il partit pour rentrer chez son père.
Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému ; il courut se jeter à son cou et l’embrassa. 21Le fils lui dit : « Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. » 22Mais le père dit à ses esclaves : « Apportez vite la plus belle robe et mettez-la-lui ; mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. 23Amenez le veau engraissé et abattez-le. Mangeons, faisons la fête, 24car mon fils que voici était mort, et il a repris vie ; il étaitperdu, et il a été retrouvé ! » Et ils commencèrent à faire la fête. 25Or le fils aîné était aux champs. Lorsqu’il revint et s’approcha de la maison, il entendit de la musique et des danses. 26Il appela un des serviteurs pour lui demander ce qui se passait. 27Ce dernier lui dit : « Ton frère est de retour, et parce qu’il lui a été rendu en bonne santé, ton père a abattu le veau engraissé. » 28Mais il se mit en colère ; il ne voulait pas entrer. Son père sortit le supplier. 29Alors il répondit à son père : « Il y a tant d’années que je travaille pour toi comme un esclave, jamais je n’ai désobéi à tes commandements, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je fasse la fête avec mes amis ! 30Mais quand ton fils que voici est arrivé, lui qui a dévoré ton bien avec des prostituées, pour lui tu as abattu le veau engraissé ! » 31Le père lui dit : « Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi ; 32mais il fallait bien faire la fête et se réjouir, car ton frère que voici était mort, et il a repris vie ; il était perdu, et il a été retrouvé !


PRÉDICATION
« Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue ! »

J'ai toujours eu un peu de mal avec cette parabole. Je me mettais à la place de cette femme. Mettons que j'ai 10 billets de 20E à la main et que j'en perde un . Irais-je ensuite faire  tous les recoins d'une façon aussi acharnée, qu'elle?  Peut-être. Mais ensuite. Elle. Elle appelle ses amies, ses voisines. Pour leur dire:
« Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue ! »
Même si j'ai retrouvé ce billet de 20E, et même si c'est en fait  un billet de 200E,  aussitôt, sans réfléchir, j'appelle mes amis et mes voisins. Pour leur dire
« Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé le billet de 200 EURO que j'avais perdu"

J'imagine leur tête, leur  consternation devant cet étrange comportement.

Alors oui, à première vue je ne comprends pas cette parabole. Une parabole en général n'est pas aussi simple qu'elle en a l'air, et celle-ci encore moins.

D'autant plus que Jésus ajoute pour conclure, une phrase qui ne fait qu'en renforcer l'opacité. Il dit :
10De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui change radicalement.

De même ? De même quoi ? Cette femme a t elle changé radicalement ? Avant, quand elle perdait une drachme, lui était-ce égal ? Puisqu'il lui restait neuf.
Je ne vois franchement pas motif à conversion urgente.Sa précédente attitude n'était qu'une espèce de paresse, certes un peu légère.

Alors je me dis qu'il faut prendre cette parabole différement.

D'abord par le caractère étrange de sa réaction et par  la sensation de consternation  devant une personne qui nous dit "j'ai retrouvé la drachme que j'avais perdue"" Réjouissez vous"

Mais peut-être que nous sommes consternés parce que nous refusons de comprendre ce que cette personne étrange tente de nous dire. Nous dirait-elle, en fait :

J'avais perdu quelque chose que je jugeais important certes, mais que je casais dans un dixième de ma vie, dans le dixième où je n'allais jamais. Une espèce de case blanche et silencieuse, se faisant oublier au milieu du fracas des 9 autres dixièmes de ma vie.

Mais là, je viens de me rendre compte que je l'ai retrouvée, et qu'elle n'est plus un dixième oublié de ma vie. Elle est ce qui permet le reste de ma vie. Je n'aurais pas du la releguer à ce point. Mais l'important est que je l'ai retrouvée.
Réjouissez vous avec moi.

En fait cette femme nous dit ça. Elle nous invite à nous réjouir avec elle parce qu'elle a retrouvée la dimension la plus importante de sa vie.

Mais, il faut aller encore plus loin en profondeur dans cette parabole, pour se demander. Mais en fait  "qui est cette femme ?"

Et à ce moment là je pense à ce Dieu qui se convertit, qui se repentit, dans l'exode. Et je l'entends dire à travers la parole de Jésus qui raconte cette parabole, je l'entends dire :

J'avais perdu quelque chose que je jugeais important certes, mais le casais dans un dixième de ma vie, dans le dixième où je n'allais jamais. Une espèce de case blanche et silencieuse, se faisant oublier au milieu du fracas des 9 autres dixièmes de ma vie éternelle.
Mais là, je viens de me rendre compte que je l'ai retrouvée, et qu'elle n'est plus un dixième oublié de ma vie. Elle est ce qui permet le reste de ma vie. Je n'aurais pas du la releguer à ce point. Mais l'important est que je l'ai retrouvée.
Réjouissez vous avec moi.

Le Seigneur par la voix d'un homme qui s'est un jour  demandé "mon dieu, mon dieu pourquoi tu m'as abandonné?" mais qui aussi a entendu  les pas du seigneur vers lui et peut-être une voix qui montre qu'en fait il n'a pas abandonné. Qu'il ne nous a pas abandonné.

Alors oui, cette parabole fait sentir la nécessité de la conversion et de plusieurs façons possibles.

La conversion. Devant quelqu'un qui nous dit qu'il a retrouvé la dimension la plus importante de sa vie. Il ne faut plus être consterné, ou moqueur.  Nous serions consternants si nous ne savions pas nous réjouir devant les affranchis. Nous devrions plutôt en prendre de la graine. Et nous demander "tiens c'est quoi pour moi la dimension la plus importante de ma vie ?" Il y en une ? Je suis d'accord avec ça ?
La conversion. Des chemins de notre vie ne mènent à rien mais que nous empruntons obstinément peuvent alors apparaître tels qu'ils sont.
Et la conversion de Dieu lui-même.
Sachons entendre la voix du Christ qui emprunte la voix des psaumes et de l'exode pour incarner lui-même ce qui ressemble fortement à une repentance de Dieu, mais qui est en fait un message : vous vous êtes crus perdus ? Je vous ai retrouvé.
Et qu'importe finalement de savoir qui a retrouvé l'autre, l'important, ce sont les réjouissances mutuelles de ne plus se sentir perdus, mais retrouvés. Cette réjouissance mutuelle, c'est notre alliance.
AMEN.

ORGUE


Confession de foi

Je crois en un seul Dieu,
notre Père, le créateur,

Je crois en Jésus-Christ,
notre Seigneur et notre frère,
qui est fils de l'homme et fils de Dieu,
il vient à nous, il nous aime et il nous sauve.
Je crois en l'Esprit Saint
qui nous est laissé comme un don gratuit,
il appelle la confiance et fonde l'espérance .
Je crois que par l'amour, la vie touche à la vie éternelle,
et qu'en Dieu nous demeurons toujours libre..
615 1,2,3,4 (air chinois)

Offrande (diaconat) ORGUE


Intercession

Bénédiction
ORGUE


ANNONCES


spectacle de SCRIBE


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